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Panorama des Complications Horlogères

  • Photo du rédacteur: Stéphane
    Stéphane
  • 10 sept. 2022
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 5 févr. 2023

Introduction


Une complication est une fonction de la montre, autre que l'affichage de l'heure. On pense tout de suite à des fonctions ultra complexes, mais la première des complications est l’affichage de la date. Et oui !


Il ne s’agit pas ici de dresser une liste exhaustive des complications horlogère; elles sont vraiment trop nombreuses. On va se focaliser sur les complications les plus connues.


Le quantième


Pardon ? Le quantième ? C’est quoi le quantième ? Ha bon ? La date ? Naaannn !! Et si, le quantième est l’affichage du jour du mois, souvent réalisé au moyen d’un guichet (une ouverture dans le cadran de la montre).


La manière la plus simple de réaliser cette petite prouesse consiste à utiliser un disque sur lequel sont inscrits les 31 jours du mois. Le guichet laisse apparaître le date du jour et le disque avance d’un cran toutes les 24H. On peut aussi utiliser deux disques. Un disque pour les unités et un disque pour les dizaines. On parle alors de grande date.


Vous allez me dire qu’il y a un problème avec les mois. Certains ont 31 jours, d’autres 30. La fonction de quantième simple ne gère pas cette complexité. Il faudra donc ajuster la date tous les deux mois… sauf si vous disposez d’une montre un peu plus compliquée, une montre disposant d’un quantième annuel….


Le jour de la semaine

Connaître la date du mois, le quantième donc, c’est bien pratique. En ce qui me concerne, j’aime bien avoir la date sur ma montre. Certains sont encore plus exigeants que moi, et souhaitent aussi disposer sur leur montre du jour de la semaine. On trouve donc cette complication chez pratiquement toutes les maisons horlogères. A ma connaissance, le jour de la semaine est toujours associé à la date.



Le quantième annuel


Rappelez vous, le quantième standard ne sait pas distinguer les mois de 31 jours des autres mois. C'est précisément cette fonction qui est mise en oeuvre dans un quantième annuel, qui est capable de distinguer les mois de 31 jours des mois de 30 jours. Le quantième annuel est toutefois incapable de gérer le mois de février qui dispose d'un nombre de jours différent les année bissextiles. Cette particularité est gérée par une complication supplémentaire appelée quantième perpétuel (Voir ci-dessous).


Le quantième perpétuel


Comme son petit frère le quantième annuel, le quantième perpétuel indique le mois et le jour du mois, mais à la différence du quantième annuel, le quantième perpétuel ne se trompe pas à la fin du mois de février, même pour les années bissextiles.


Il existe pourtant un cas qui trompe un quantième perpétuel, car il y a deux règles qui permettent de déterminer si une année est bissextile. On connait très bien la première : l'année doit être divisible par 4 sans être divisible par 100; mais on connait beaucoup moins bien la seconde : l'année doit être divisible par 400.


Les quantièmes perpétuels ne tiennent pas compte de cette seconde règle. Ils vont donc se tromper cette année là et il faudra régler la montre. Pas de risque pour nous, la prochaine année bissextile par la règle des 400 est 2400.


La fonction GMT

La fonction GMT permet l'affichage d'une second fuseau horaire, souvent au moyen d'une quatrième aiguille qui fait le tour du cadran en 24H. Il existe plusieurs déclinaisons de ce mécanisme, permettant l’affichage d’un second fuseau horaire supplémentaire. D’autres montres permettent de faire défiler les noms de villes du monde, modifiant simultanément la position de l’aiguille des heures.



Le Chronographe (standard, flyback, rattrapante)


Le chronographe (à ne pas confondre avec la qualification chronomètre qui est une indication de précision de la montre) est très populaire. Il s’agit ici de mesurer un intervalle de temps, au moyen d’aiguilles supplémentaires et en général de deux boutons additionnels, l’un servant à démarrer et arrêter le chronographe, l’autre à remettre à zéro la mesure du temps. Une aiguille compte les secondes, une ou plusieurs autres mesurent les minutes, voir les heures.


On distingue:

  • Les chronographes standards, qui doivent être arrêtés pour être remis à zéro.

  • Les chronographes flyback appelés aussi retour en vol, dont la remise à zéro peut être effectuée pendant le décompte du temps. La remise à zéro est instantanée et le décompte reprend immédiatement.

  • Les chronographes dits rattrapante qui possèdent deux aiguilles de seconde qui permettent la mesure de temps intermédiaires. Au moment du déclenchement du temps intermédiaire, l’une des deux aiguilles s’arrête, l’autre poursuit sa route. On peut arrêter le chronographe pour lire les deux temps, ou bien annuler le temps intermédiaire. L’aiguille qui s’était arrêtée « rattrape » alors l’autre et les deux aiguilles poursuivent leur route ensemble.

Les phases de la lune


Une complication plus esthétique que vraiment utile, l’affichage des cycles lunaires est présent sur les montres habillées; beaucoup moins sur les montres « techniques » comme les plongeuses.


La réserve de marche


Bien que très utile pour éviter de devoir régler sa montre parce qu’on a oublié de la remonter, la réserve de marche est rarement présente sur le cadran. Il s’agit ici d’afficher la quantité d’énergie encore disponible dans le ressort de barillet, On la trouve sur la forme d’une petite aiguille, ou d’une barre se déplaçant horizontalement.


Le réveil

Tous nos téléphones modernes et nos montres connectées disposent d’une alarme. Une fonction toute simple qui n’est pas si simple à réaliser sur un montre mécanique. C’est la manufacture Vulcain qui a été le première à mettre au point cette fonction dans ses montres « Cricket », nom parfaitement bien choisi car la sonnerie de la Cricket rappelle l’animal du même nom.


De nombreuses manufactures ont depuis implémenté la fonction de réveil, avec, heureusement, des choix de sonnerie plus harmonieux que la vénérable ancêtre.


Les coefficients de marées


Dernier exemple de complication de cette liste, qui n’est bien évidement pas exhaustive de l’ingéniosité sans limite des maîtres horlogers, l’affichage des coefficients de marées, très utile aux marins, tout comme aux iliens et aux simples pécheurs à pieds.


Appelée aussi maréographe, cette complication, qui doit être réglée en fonction de l'endroit où l'on se trouve, permet d'afficher le cycle des marées hautes et basses. Certains maréographes affichent en plus une estimation de l'amplitude de la marée en fonction du cycle lunaire.


Référence



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